S’il-vous-plaît prendre oui comme réponse

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Cette semaine, Québec Solidaire a présenté une motion symbolique à l’Assemblée Nationale. Une motion qui va dans le sens de son programme, et qui interdirait la fracturation hydraulique pour protéger l’environnement.

Questerre a accepté, pendant un certain temps, l’opposition des groupes environnementaux et des partis politiques de gauche comme Québec Solidaire et le Parti québécois, et à gauche sur l’environnement comme le Parti libéral.

Ils ont gagné. Alors que la science et l’expérience ne démontrent  aucun impact significatif, ils remportent toujours le débat public. Questerre l’a accepté.

Les groupes environnementaux ont parlé des enjeux reliés aux émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’eau potable et l’utilisation de fluides toxiques dans la technologie de fracturation hydraulique, qui sont traditionnellement employés dans l’industrie pétrolière et gazière. La grande majorité du gaz et du pétrole importés au Québec en ce moment est produite avec cette technologie, et il n’y a aucune preuve évidente de problèmes graves. Questerre accepte néanmoins que les groupes environnementaux soulignent les risques, et elle accepte que les approches traditionnelles soient mal reçues au Québec.

Les mêmes groupes disent aussi qu’il est inacceptable de continuer à importer le gaz et le pétrole à grands frais pour l’environnement et l’économie. Ce faisant, nous créons des emplois aux États-Unis et nous causons trois fois plus d’émissions mondiales que nous le ferions avec une production locale. Personne au Québec ne gagne avec le statut quo.

Les groupes environnementaux et Québec Solidaire ont bien travaillé en identifiant les problèmes et les risques d’importer les hydrocarbures, mais aussi de les produire localement.

C’est une situation impossible. Les importations coûteuses qui sont pires pour l’environnement ou la production locale qui ramène les problèmes et les risques qui ont été publiquement débattues en 2010.

Nous comprenons que les approches traditionnelles et les technologies ne sont plus assez adéquates. Les techniques utilisées par la fracturation hydraulique avec les nombreux camions, l’utilisation de l’eau potable, l’utilisation de fluides toxiques et les émissions de méthane ne sont pas socialement acceptés.

Nous acceptons que l’industrie ait perdu cette bataille en 2010.  Nous avons seulement besoin que Québec Solidaire et les groupes environnementaux acceptent qu’ils aient gagné.

Nous devons réaliser l’impossible. Identifier des problèmes n’est pas suffisant. Choisir entre les impacts connus des importations et les risques potentiels d’utiliser les technologies traditionnelles n’est pas suffisante.  Nous devons trouver de nouvelles solutions, car ne rien faire est la pire option.

Questerre propose un projet de recherche, dans une approche scientifique, afin de produire de l’énergie avec une technologie presque zéro émission, zéro utilisation d’eau potable et zéro fluides toxiques sous terre. Car pour réaliser l’impossible nous devons tous changer notre façon de penser.

Un oui comme réponse serait un bon début pour commencer à travailler ensemble sur de véritables solutions.