L’Institut économique de Montréal vient de rendre public un sondage sur l’utilisation du pétrole au Québec.
Dans une proportion de deux pour un, les citoyens ont dit vouloir du pétrole d’ici et non du pétrole importé.
Un sondage semblable effectué en juin dernier montre que les Québécoises et les Québécois sont encore plus nombreux à vouloir développer le gaz naturel au Québec et arrêter de l’importer. Dans les zones rurales, là où le développement aura lieu, c’est dans une proportion de trois pour un qu’ils supportent cette idée.
Les opposants nous diront que la population n’appuie toutefois pas la fracturation hydraulique. C’est comme si on disait qu’un sondage indiquant que les Québécois aiment aller en Floride n’est pas valide parce qu’ils n’aiment pas les aéroports.
En fait, les Québécois savent qu’aujourd’hui, le développement des projets d’hydrocarbures se fait au moyen de technologies modernes. La question la plus juste, la plus équitable n’est pas celle qui met l’accent sur un seul élément. C’est une question générale, qui englobe tous les aspects, positifs et négatifs, d’une production locale.
Les Québécois le comprennent parce que c’est une question de bon sens. Importer le gaz et le pétrole, c’est exporter des émissions, des emplois, de l’argent et des taxes. Produire localement ce sont des emplois bien rémunérés, une économie plus forte et moins d’émissions sur la planète.
Les Québécois ont bien vu que Barack Obama, la Californie et la Norvège ont fait ce choix qui allie le développement économique et protection de l’environnement. Et les Quebecois ne sont pas moins capables que tous ces gens-là.
Vous pouvez lire le sondage au https://t.co/3Wc61ZXv7s