Le Ministère des Ressources Naturelles a rendu public le plan d’action du gouvernement concernant la transition énergétique du Québec [Voici le lien]. Les opposants ont rapidement critiqué le plan avec leurs usuels arguments bidons à propos des impacts du gaz et du pétrole. Comme si les éoliennes étaient sans impacts!
Il est important de garder en tête ce qu’il a fallu pour en arriver là où l’on est aujourd’hui.
- L’histoire a débuté par une audience de six mois du BAPE en 2011 qui recommandait une étude approfondie d’un an.
- Quatre ans d’étude approfondie s’en sont suivis pour produire au final 134 études indépendantes faites au Québec par des scientifiques Québécois.
- Puis un autre six mois pour que le BAPE révise ces études.
- Ensuite, un an de consultation publique sur un nouvelle politique énergétique pour le Québec.
- Il s’en est suivi d’un an de plus pour introduire une nouvelle loi sur les hydrocarbures et une loi environnementale mise à jour, chacune avec leur propre processus de consultation.
Quand je répète sans cesse que l’industrie croit en une approche étape par étape aujourd’hui, vous devez avoir une idée de ce que ça veut dire maintenant. Sept ans et on compte toujours! Qui a dit que le découvrir était la partie la plus difficile? La bonne nouvelle c’est que j’ai commencé jeune à forer au Québec! Notre premier puit a été foré en 1989 pour être exact. Je crois donc fermement qu’il nous reste moins de chemin à faire que ce qui a déjà été parcouru jusqu’à maintenant.
Au cours de ces sept dernières années, les États-Unis ont adopté une différente approche. Ils ont non seulement changé l’économie, ils ont également changé l’environnement et le monde. La technologie moderne d’extraction de gaz naturel a non seulement été prouvé très sécuritaire, mais aussi très verte. Vous n’avez qu’à demander au Gouverneur de la Californie qui est, quant à lui, un grand supporteur des bénéfices environnementaux de la fracturation hydraulique.
Le nouveau plan du Québec fait bien du sens. Il cherche à adresser le problème d’importation d’hydrocarbure du Québec, qui est encore à ce jour la plus grande source de sorties de devises de la province. Nous pouvons tous convenir que l’utilisation d’hydrocarbures provenant de pays étrangers, comme les États-Unis ou l’Algérie, n’est pas plus verte pour l’environnement global que l’utilisation de nos hydrocarbures locaux.
Le plan respecte la politique pour laquelle le publique a grandement contribué à mettre sur pied. Malheureusement, le plan accorde peu d’importance aux bénéfices qu’apporte l’utilisation de pétrole local pour réduire les impacts environnementaux globaux. Une politique climatique ne devrait pas nous diriger vers la pauvreté énergétique ni augmenter la fuite de carbone. Ce plan fait du bon travail par rapport à ces principes humains, mais pourrait faire mieux s’il incluait plus de pétrole local pour réduire le problème d’importation d’hydrocarbure du Québec.
Néanmoins, le plan accorde beaucoup d’importance à la transition vers le gaz naturel et le développement de l’industrie du gaz naturel local. C’est à ce moment que l’on a pu entendre les activistes adversaires crier leurs habituels refrains ridicules qui cherchent à critiquer les possibles impacts sans jamais mentionner une seule fois les bénéfices prouvés ou les multiples études.
Comme Jerry Brown l’a si bien dit récemment, «the opponents don’t know what the hell they are talking about».