L’attrait de la vérité

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Les gens sont attirés gravitationnellement par la vérité, parfois un peu trop lentement, comme Galilée pourrait malheureusement en témoigner.

L’agence environnementale la mieux financée au monde a pris quatre ans pour faire le point sur une technologie vieille de soixante-quatre. L’Environmental Protection Agency (EPA) a en effet récemment publié une importante étude sur la fracturation. Quelles sont ses conclusions? Roulement de tambour…

L’EPA a constaté que la fracturation hydraulique peut avoir un potentiel de contamination de l’eau. Par contre, ils n’ont trouvé aucune preuve d’une menace concrète dans la réalité, y compris dans des zones densément peuplées. Voici un lien qui explique cette étude. http://energyindepth.org/national/ten-important-things-to-know-from-epas-1000-page-groundwater-study/

Attendez un instant! C’est exactement ce que nous disons depuis des années. Et nous l’avons fait gratuitement. On s’imaginerait que nos adversaires devraient être contents après une telle nouvelle.

L’EPA savait bien que ce rapport ne serait pas populaire auprès de la base favorable au président des États-Unis. Ce n’est pas une coïncidence si quelques conclusions de l’étude ont été édulcorées. L’étude mentionne que ce n’est pas parce qu’un million de puits n’ont eu aucun problème que le millionième et un n’en aura pas.

Nos adversaires peuvent continuer de tourner autour et d’éviter la vérité, tout en espérant que le prochain puits pose problème pour prouver la supposée véracité du très discrédité film Gasland. En fait, je soupçonne que l’étude de l’EPA va irrémédiablement dépeindre le producteur de Gasland, John Fox, comme un activiste plus proche de la frange que du consensus environnemental.

Je reconnais que l’EPA a identifié de vrais cas où des activités connexes ont temporairement contaminé l’eau. Par exemple, un accident en produisant un puits en utilisant les techniques normales, un déversement de surface, une erreur dans les pratiques conventionnelles de forage, etc.

Afin de mener son étude, l’EPA a délaissé la définition classique de la fracturation, pour inclure aussi le forage et les techniques de production conventionnelles. Or, les entreprises qui font la fracturation et leurs employés n’utilisent pas ces techniques. Mais les environnementalistes ont voulu mettre tout le monde dans le même paquet contre « l’infâme » fracturation. Et l’EPA leur a dit oui. Même ma mère a été identifiée comme un danger en lien avec la fracturation…

À terme, l’EPA a conclu que notre industrie est gérée par des êtres humains et que, dès fois, des camionneurs, des foreurs et aussi des « fracking frackers » peuvent faire des erreurs. Ils ont juste été incapables de trouver plusieurs de ces erreurs.

Je vous rappelle que nous vous avions déjà dit tout cela… et gratuitement!                                                                                              

Que l’industrie pétrolière et gazière soit plus hi-tech que le hi-tech peut être une surprise pour des non-inités. Pour les environnementalistes, c’est toutefois une vérité qui dérange. Que l’industrie canadienne soit la plus sécuritaire au monde est un fait dont nous devrions être fiers, plutôt qu’une source de critique constante.

Demeurons attirés par la vérité.