L’acceptabilité sociale au Québec

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Un nouveau ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles a été nommé par le gouvernement québécois. Tout le monde veut savoir quels seront les conséquences de ce changement sur notre approche au Québec. Tout le monde en incluant nos opposants.
 
Le Ministre a une fois de plus clairement répété l’idée populaire selon laquelle il n’y a pas d’acceptabilité sociale pour la fracturation au Québec. Le Ministre précédent et le Premier Ministre ont dit la même chose. En fait, l’industrie est du même avis tout comme je le suis moi-même.  
 
Si c’était socialement accepté, pourquoi avons-nous passé à travers quatre ans d’études environnementales indépendantes et deux consultations publiques ? Une des 134 études indépendantes a curieusement découvert qu’il n’y avait pas d’acceptabilité sociale. Ce résultat était peu surprenant et frôlait le pléonasme puisque la question se répondait par elle-même.
 
En parlant de pléonasme, le Ministre s’est fait demander si dans le futur on constate qu’il y a acceptabilité sociale, que le processus est sécuritaire, que les distances par rapport aux zones urbaines sont respectées et que la réglementation est également respectée, autoriserait-t-il la fracturation ? Il ne faut pas réfléchir longtemps pour réaliser que la question se répond par elle-même.
 
La vraie question intéressante est de savoir s’il est possible d’atteindre l’acceptabilité sociale et, si oui, comment faut-il s’y prendre ? En effet, cela devrait être évident que je pense que nous pouvons y arriver. Laissez-moi vous dire pourquoi.
 
La raison principale pour le manque d’acceptabilité sociale nous provient du fait que l’opinion populaire est bâtie sur des mensonges et sur la désinformation. Les citoyens ont été effrayés par les affirmations dramatiques que la fracturation rendait l’eau du robinet inflammable et toutes sortes d’autres non-sens de ce genre. C’est comme si personne ne se rappelle que c’est pour cette raison que la fracturation est devenu socialement inacceptable au départ. Mais, ces affirmations dénuées de fondement ont pourtant été prouvé fausses par de nombreuses études scientifiques commandées par les gouvernements.
 
Je crois que c’est pour cette raison que le discours au Québec va s’éloigner des demi-vérités sur les problèmes de la fracturation. Les gens crédibles et les médias crédibles ont vu ce qui se passe aux États-Unis et ne peuvent pas trouver le désastre. Tout au contraire, l’économie américaine se porte de mieux en mieux pendant que leurs émissions diminuent de plus en plus.
 
Bref, tout ce qu’il reste aux opposants sont les résultats qu’ils ont créés par eux-mêmes par le biais de leur désinformation ; c’est socialement inacceptable. C’est comme ces enfants à l’école qui ne s’assoient pas à la table des «cools» puisqu’ils ne sont tout simplement pas assez populaires. Et ils ne sont pas populaires à cause de ce que les enfants « cools » disent à propos d’eux.  
 
Récemment, le chef de Greenpeace s’est fait demander si le gaz local produit moins d’émissions que le gaz provenant de la Pennsylvanie. Il a simplement refusé de répondre à la question puisque la réponse logique irait à l’encontre de leur discours. Bien sûr que le gaz naturel local diminuerait substantiellement les émissions et serait meilleur pour l’environnement. Bien sûr que ce serait meilleur pour l’économie. Bien sûr qu’après deux millions de puits et des décennies d’expérience le processus a été prouvé sécuritaire. C’est l’éléphant dans la pièce.
 
Le problème par contre c’est que personne assis à la table des cools ne veut être celui qui va dire que l’enfant moins populaire est plutôt bien en fait. Une telle déclaration menacerait l’individu d’être rejeté de la table des « cools » !
 
Par contre, les gens sont lentement attirés vers la vérité et, ultimement, ils finissent par encourager ce qui est bon pour l’environnement, la communauté et l’économie. C’est pourquoi je reste confiant que l’acceptabilité sociale va finir par être atteinte. Le développement du gaz naturel local est bon pour la population et je peux le prouver.