La technologie évolue à un rythme effréné. En 2007, l’industrie utilisait pour la première fois la technologie de fracturation au Québec.
La même année, Apple lançait le iPhone (source). En 2013, Apple a sorti le iPhone 5, soit la septième génération de iPhone en seulement six années.
En raison du moratoire, le dernier développement par fracturation au Québec remonte à 2009. Par contre, ailleurs qu’au Québec et à l’image de la technologie des téléphones portables, les techniques de forage et de fracturation ont grandement évolué. En 2009, nous réalisions des forages horizontaux de 1 000 mètres en huit étapes de fracturation. Aujourd’hui, les forages horizontaux de 3 000 mètres en 30 étapes de fracturation sont monnaie courante.
Voici quelques-uns des progrès accomplis. Nous recyclons maintenant pratiquement toute l’eau que nous utilisons. La société Halliburton a inventé CleanStim, un fluide de fracturation potable et non toxique (qui, je peux en attester, goûte l’eau stagnante). Nous avons réduit davantage notre surface de perturbation en forant plus en profondeur. À certains sites, nous utilisons même des foreuses propulsées au gaz naturel, un procédé plus propre. Nous effectuons une surveillance microséismique pour vérifier l’étendu des failles et des fractures. Nous continuons d’améliorer la modélisation informatique des sites de fracturation. L’appareillage de forage et de fracturation évolue rapidement. La surveillance et la communication, tout comme le iPhone 5, ont considérablement évolué.
Nous sommes convaincus que l’exploitation du gaz naturel peut être rentable au Québec, non seulement en raison des prix qui y sont sensiblement plus élevés, mais aussi à cause des énormes progrès techniques accomplis entre 2007 et 2014.
Une meilleure technologie ne se traduit pas seulement par l’amélioration du potentiel économique. Elle touche également la protection de l’environnement. Une efficacité accrue en matière de recyclage de l’eau et d’émissions fugitives contribue également aux résultats nets, au même titre que les quelques erreurs et accidents de parcours.
L’étude environnementale récemment publiée au Québec indique que même avec l’ancienne technologie, l’exploitation moderne du pétrole et du gaz peut être effectuée en toute sécurité par l’adoption de pratiques exemplaires. L’exploitation est déjà plus sécuritaire et rentable de nos jours grâce à la technologie actuelle, et elle le sera encore plus grâce aux progrès de demain.