D’actualité plus que jamais

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C’est une période effervescente pour nous en ce moment au Québec. Tellement, qu’on m’indique que les médias parlent en ce moment davantage des hydrocarbures qu’en 2010, alors que l’opposition aux projets était à son comble. Le thème de la conférence de l’Association pétrolière et gazière, « Horizon 2016 » ne pouvait arriver à un meilleur moment.

Ce ne sont pas les opposants qui sont dans les medias cette fois-çi, enfin, pas seulement eux. Les gens qui se sont enchaînés aux clôtures de la raffinerie de Suncor ont fait la manchette. Idem pour les délais engendrés aux projets de Trans Canada en lien avec les bélugas du Saint-Laurent. Mais, de manière générale, le grand public n’a montré qu’un intérêt limité pour de telles manifestations.

La question de la bourse du carbone a attiré beaucoup d’attention. Même chose pour les forages pétroliers sur Anticosti et dans la région de Gaspé.

Les audiences publiques environnementales sur la fracturation du gaz naturel ont reçues peu de couverture de presse, probablement parce que de dire que l’exploitation est sécuritaire n’est pas une nouvelle en soi. Des nouvelles très intéressantes mentionnent également en quoi le pétrole et le gaz ont un impact positif sur le développement économique.

Les raffineries de Suncor et d’Ultramar (maintenant Valero) ont besoin du gaz à rabais provenant de l’Ouest canadien afin de demeurer ouvertes. L’autre option, celle d’importer du diésel, de la gasoline, de l’asphalte et d’autres produits de l’Ontario et des États-Unis est moins bonne pour l’environnement et elle rendrait les entreprises québécoises moins compétitives. De plus, tout comme le projet Énergie Est, la ligne 9b vient d’être encore retardée.

Afin de revitaliser le secteur des ressources, le Plan Nord est de retour sur la table avec le nouveau gouvernement du Québec qui s’affiche comme “ouvert pour les affaires”.

Et devinez quoi? Le Plan Nord a besoin de l’énergie, d’énormément d’énergie. Le gaz naturel est la solution évidente et presque tout le monde est d’accord qu’il est plus écologique et moins dispendieux que le pétrole ou le diésel. La question est : comment obtenir ce gaz naturel?

Mais attendez. L’hiver dernier, le Québec s’est retrouvé coupé de ses approvisionnements en gaz bien qu’il évolue géographiquement au cœur d’une mer de cette ressource!

Quelles sont les solutions à cette faiblesse stratégique du Québec? Peut-on cesser de mettre tous nos œufs dans le même panier en matière de ressources énergétiques?

Le Québec peut-il devenir un producteur de pétrole? Acceptera-t-il la logique de produire son propre gaz naturel?

Quels sont les véritables impacts sur les communautés, l’économie et l’environnement des projets de production en développement?

Venez entendre ce que les producteurs en pensent. Soyez de la conférence de l’Association pétrolière et gazière du Québec le 3 novembre à Montréal. http://www.apgq-qoga.com